Les grands débuts de Martin Scarnière, 22 ans !

Après l’annonce de la participation de Calvin de Groot à une deuxième saison en Ford Fiesta Sprint Cup Benelux, Martin Scarnière et son management espèrent que le jeune Dinantais de 22 ans pourra à son tour prendre part à la coupe de marque Ford en 2024 !

Et le choix de Martin Scarnière trouve clairement son origine dans le Test-Day organisé le 2 décembre dernier sur le Circuit de Mettet, auquel il a pris part en compagnie de 23 autres aspirants pilotes.

“Avec rien de moins que Tomas De Backer en personne comme coach, je ne pouvais pas espérer meilleur accompagnateur pour ce premier contact avec la Fiesta en version Cup, commente Martin en se remémorant cette session disputée au volant de la bien connue voiture jaune de FordStore Feyaerts. Après avoir découvert le circuit et le pilotage d’une telle Fiesta en tant que passager de Tomas, c’était à mon tour de prendre place derrière le volant. Dès les premiers tours, j’ai eu un bon feeling avec la voiture, je l’ai trouvée super amusante, et j’ai eu très envie de faire de la course automobile avec ce type d’auto. Les explications et les conseils de Tomas m’ont encore renforcé dans le sentiment que c’était taillé pour moi !’’

Martin Scarnière est présent depuis un certain temps dans les compétitions de karting 4 temps. Tant en endurance qu’en sprint. En vue d’une évolution vers le sport automobile sur circuit, différentes possibilités ont été passées en revue et analysées.

“Via Speed Action, nous avons appris la mise sur pied de cette journée d’essai de la Fiesta à Mettet, explique Laurent, le papa de Martin. Par pur intérêt, j’ai inscrit Martin, et lorsque j’ai vu l’image complète – avec le mot sprint tout en haut ! -, je savais que cela correspondrait à ses aptitudes en karting, Martin a toujours adopté une attitude de sprinter quel que soit le type de championnat. Il a d’ailleurs débuté en mettant la priorité sur le sprint à l’état pur. Quant il s’est extrait de la Fiesta après le test, avec un large sourire sur le visage et les mots extrêmement positifs de Tomas, j’ai d’emblée compris ce qui nous restait à faire, et nous nous sommes rendus auprès des gens de V-Max Racing afin de pouvoir échafauder des plans concrets.’’

Avec deux séances d’essais libres de trente minutes, une qualification de vingt minutes et deux sprints de trente minutes chacun, le résultat final – en fait, la victoire ou la défaite – dépend entièrement de la personne qui prend place derrière le volant. La seule assistance vient de la pitlane, via les explications des techniciens lors de chaque séance, après celle-ci, ou au terme de chaque manche.

“A ce niveau, nous avons encore tout à apprendre, reprend Martin. Raison pour laquelle nous souhaitions intégrer un team expérimenté qui peut parfaitement m’accompagner et m’aider à bien régler une telle Fiesta, à analyser les datas, à travailler la pression des pneus, etc. Tous les circuits visités me sont inconnus. Il est bien sûr possible de se préparer via simulateur pour apprendre les enchaînements, mais rien ne vaut le réel. Nous envisageons donc, en vue du premier week-end de course à Zandvoort, de pleinement profiter de la journée de test préparatoire.’’

A 22 ans, Martin s’impose certainement comme un candidat à une place sur le podium de la classe Junior.

“Bien des pilotes qui font désormais les beaux jours des compétitions de type sprint de plus haut niveau ont appris le job en Fiesta Cup, explique l’étudiant en infographie. Quand vous regardez les reportages des saisons écoulées, vous vous rendez compte du caractère très pur de ces sprints, avec des combats portière contre portière, des changements de positions permanents. Comme tous les pilotes disposent d’une voiture identique – avec 150 chevaux sous le pied -, le pilotage fait la différence. C’est précisément ce qui m’a séduit au moment de miser sur la Ford Fiesta Sprint Cup et envisager une saison en 2024, qui dépendra bien sûr opportunités budgétaires qui se présenteront.’’