Tom Vanderheyden vise des places sur le podium !

Après l’annonce d’une sixième saison pour Philippe Huart, Ford Peerlings est en mesure de confirmer que Tom Vanderheyden fera aussi partie de ses troupes en 2023, de quoi lui permettre de disputer une première saison complète en Ford Fiesta Sprint Cup !

Le nom de Tom Vanderheyden est apparu à la mi-saison 2022, soit la cinquième édition de la compétition, sur la liste des engagés de la Ford Fiesta Sprint Cup, et Kobe Pauwels y est pour beaucoup. Le jeune Limbourgeois avait déclaré forfait en vue du rendez-vous du Jack’s Racing Day, ce qui signifie que deux voitures seulement devaient défendre les couleurs de Ford Peerlings.

“Comme je doutais que je puisse afficher un rythme suffisant en course pour m’engager dans une compétition aussi relevée et compétitive que la Ford Fiesta Sprint Cup, j’ai décidé de d’abord prendre part à la Belcar Sprint Cup, explique Tom Vanderheyden en se remémorant ce week-end. Avec tous ces jeunes s’étant fait les dents en karting, je trouvais que la Fiesta Cup affichait un niveau trop élevé. Lorsque je me suis retrouvé face à Huart et Pauwels en Belcar, et que j’ai été en mesure de suivre leur rythme, Philip Peerlings m’a demandé si je voulais jouer le rôle du troisième homme à Assen. Je ne pouvais évidemment pas laisser passer une telle occasion, et aujourd’hui encore, je ne peux que remercier Philip pour cette proposition. Je connaissais déjà la Fiesta que nous avions utilisée en Belcar, louée chez TeamFloral, ce qui signifie que je savais ce qui m’attendait. Hélas, tout au long du week-end, nous avons rencontré des soucis techniques qui n’ont pu être résolus qu’en fin de parcours. Et avant même d’effectuer le moindre mètre, j’étais impressionné par la manière dont j’avais été accueilli par l’organisation, par la façon dont les personnes de V-Max Racing réglaient les moindres détails, veillant à ce que les concurrents passent un chouette week-end.’’

En piste, Tom allait se retrouver, par l’inversion du Top 5, en ‘pole position’ en vue de sa toute première course, devant Ellis Spiezia, Geoffrey Vanspringel, Philippe Huart et Tomas De Backer!

“J’ai encore cette image en tête : me retrouver à l’avant sur la grille de départ devant des tribunes combles. Vous savez évidemment que tout ce public est là pour David Coulthard, qui effectuait des tours de démonstration au volant de la Red Bull F1, mais on avait pourtant l’impression qu’ils étaient tous là pour nous. Par la suite, cela s’est passé un peu moins bien, car je manquais de points de repère pour savoir où je me situais dans la meute. En Fiesta Cup, les luttes sont âpres, et il faut tout donner du premier au dernier mètre. Une sacrée différence avec la Belcar Sprint Cup, où on attend plutôt que ça se passe – il y a en effet une grande variété de voitures qui disposent d’une puissance supérieure -, ce qui laisse le temps de comprendre contre qui on va réellement se battre. Avec un passé en endurance, j’ai davantage trouvé mes marques en Belcar. Dans la Fiesta Sprint Cup, chacun évolue avec un matériel identique, et c’est vraiment le pilote – en osant donner le maximum – qui fait la différence. Après un départ trop prudent, et en fait très frustrant, j’ai néanmoins trouvé mes marques dans ce peloton agité, ce qui m’a donné l’envie de continuer.’’

Vu que Kobe Pauwels était une nouvelle fois aux abonnés absents, Tom a pu se rendre sur le Circuit de Zandvoort où il a pu disposer de la Fiesta de Pauwels.

“Une fois encore, nous avons été confrontés à un manque de puissance de la voiture, et il me fallait trouver le juste set-up en me basant sur la manière dont Kobe avait réglé l’auto pour lui. En outre, je faisais connaissance avec Zandvoort. J’étais dès lors satisfait de pouvoir retrouver l’habituelle #102 à Francorchamps, dès l’instant où Kobe était de nouveau de la partie. Je redécouvrais le circuit, puisque mon dernier Track Day avait eu lieu douze ans plus tôt. Mais dès les premiers tours sur une piste mouillée, je sentais que cela pouvait le faire.’’

Avec les conditions météorologiques variables, le choix de pneus en vue de la Course 1 était cornélien. Au sein de Ford Peerlings, tout le monde misait sur un équipement mixte, tandis que certains choisissaient les ‘full wet’.

“Sur une piste qui s’asséchait de plus en plus, nous avions l’avantage, et je me suis retrouvé aux commandes, mais après le Restart suivant la dernière Virtual Safety Car, et la confusion qu’il a généré, je n’ai pas pu empêcher Senna van Soelen de prendre la tête. Comme je ne roulais pas pour une position au championnat, j’étais décidé à assurer la deuxième place, ainsi que le leadership du classement belge. Ce qui importait avant tout pour moi, c’était de démontrer que j’avais ma place. J’avais déjà gagné en Belcar, mais je n’avais pas la moindre idée de la manière dont j’allais pouvoir gérer le fait de rouler devant en Fiesta Cup. Pouvoir monter en vainqueur sur le podium belge s’est donc apparenté à un vrai soulagement !’’

Lors des Finales Races sur le TT Circuit Assen, Tom troquait de nouveau sa Fiesta blanche contre celle de Pauwels.

“A deux reprises, c’était assez sauvage, très souvent portière contre portière, et dans ce peloton compact, je n’ai pas pu faire mieux qu’une neuvième place. Dans la hiérarchie belge – avec seulement cinq pilotes au départ – j’ai conclu la Course 2 au troisième rang, derrière Tomas (De Backer) et notre Américain de service Ellis Spiezia.’’

Tom a beau être un vrai débutant en Ford Fiesta Sprint Cup, du haut de ses 42 printemps, il a déjà pas mal bourlingué dans le milieu du sport auto. Tout a commencé en 1996, en tant que copilote de son père lors de sprints hivernaux au niveau régional, avant de prendre lui-même le volant. Après une longue interruption, il remettait le couvert en 2021 via la C1 Racing Cup, tout en prenant la même année le départ des 24 Heures de Zolder au volant d’une BMW. Lors de la saison écoulée, il avait aussi surligné les dates de la classique limbourgeoise de l’endurance, en plus de la Belcar Sprint Cup et enfin ses débuts sur le TT Circuit Assen en Ford Fiesta Sprint Cup. Cap sur 2023… 

“Je vais totalement me consacrer à la Ford Fiesta Sprint Cup, annonce Tom, actif en tant que gérant d’un commerce dans le secteur automobile. Sur base de ce que j’ai appris cette année, j’ai compris comment fonctionne la Fiesta, et comment il faut l’aborder pour jouer à l’avant du peloton. Avec mon coach Dennis Vanvoorden, de Live in Balance, je vais tout mettre en œuvre pour débouler dans les meilleures conditions possibles au départ. Jan Boon, le mécanicien attitré de Philippe Huart, a fait l’acquisition d’un simulateur qui va nous permettre Philippe et moi, de nous entraîner sans dépenser des fortunes en pneumatiques. Avec Philippe, j’ai trouvé un compagnon de route. Il a beaucoup plus d’expérience, et je fais en sorte que ce soit le plus fun possible. Cela est et reste un hobby, mais bien performer – traduisez terminer sur le podium – fait toujours plaisir. Avant et après les courses. Raison pour laquelle je trouve dommage que nous n’ayons pas pu parachever une saison fortement teintée Ford Peerlings par un top 3 des trois pilotes Ford Peerlings !’’