Du karting à la Ford Fiesta Sprint Cup : l’école de la course idéale !

Qu’ont en commun Veeti Rajala, Tomas De Backer, Senna van Soelen, Alan Czyz, Kobe Pauwels ou Ellis Spiezia ? Ce sont de jeunes garçons, des Juniors même, de la Ford Fiesta Sprint Cup, mais avant tout, ce sont des kartmen de talent. Qu’ils se battent aux avant-postes de la coupe de marque Ford, ils le doivent à l’apprentissage qu’ils ont reçu lors de leurs années en karting. Avec ses 150 chevaux, son évolution technique limitée et le close racing qui caractérise ses épreuves, la coupe de marque Ford s’impose comme l’étape suivante pour les jeunes kartmen qui ne peuvent d’emblée rêver de monoplace !  

“On peut comparer les courses en karting avec ce qu’on voit durant les petits sprints de la Ford Fiesta Sprint Cup, commente Tomas De Backer, désormais âgé de 25 ans. Ce sont également des sprints très courts et rapides, la puissance est limitée mais identique pour tous, et on est tellement proches les uns des autres qu’il faut rouler proprement. Tout comme en Fiesta Cup, on peut uniquement améliorer le comportement en agissant sur le set-up. Il n’est vraiment pas étonnant que les pilotes de karting se retrouvent d’emblée aux avant-postes lors de leurs débuts en Fiesta Cup.’’

Même si De Backer a été actif, avec succès, six ans durant dans la compétition belgo-néerlandaise GK4 et en IAME Benelux, il n’a pas trouvé les budgets nécessaires pour viser plus haut. Grâce à Belgium Racing/Ford Peerlings, il a été en mesure de mettre le cap sur la Ford Fiesta Sprint Cup.

“Pour rouler sur la scène internationale en monoplace ou dans une autre catégorie sprint de pointe, et évoluer dans le groupe de tête, il faut pas mal de budget, mais aussi et surtout de l’expérience, poursuit le pilote de la #97 Wiseco Ford Peerlings. Venant du karting, ce passage au sport auto constitue un grand pas en avant, et cela demande une certaine adaptation. Car les courses sur circuit sont, dans bien des domaines, totalement différents de la manière dont les compétitions de karting se déroulent. Les pistes de karting sont beaucoup plus courtes, et pas vraiment larges, et le temps de piste y est limité. En karting, il ne faut pas tenir compte de toute une série de procédures, comme les Track Limits. Pour effectuer ce grand pas, et apprendre les données de base de la course sur circuit, la Ford Fiesta Sprint Cup est la formule idéale. On y apprend le job, on se retrouve sous les feux des projecteurs, et surtout, cela reste accessible financièrement. Pour mon entourage et moi – avec en tête de pont mon papa technicien Eddy -, ce sont des éléments qui ont contribué à répondre favorablement à l’offre de Patric Derdaele et Philippe Peerlings afin de débuter en Ford Fiesta Sprint Cup en 2020. Et je n’ai pas encore eu une seule fois à m’en plaindre !’’

Courir en monoplace, tel est l’objectif d’Ellis Spiezia, jeune Américain de 17 ans aux origines italiennes, qui a jeté son dévolu sur la nouvelle compétition F4 électrique ERA. Résidant en Allemagne, à Düsseldorf, Ellis a accumulé de l’expérience dans le Rotax Project E20 Trophy, non sans devenir vice-champion d’Espagne eKart et intégrer le top 5 dans le DEKM allemand, soit le Deutsch Elektro Kart Meisterschaft ! En attendant ses débuts en F4, il a opté, via Bart Loenders, pour la Ford Fiesta Sprint Cup.

Et Ellis de déclarer: “En Ford Fiesta Sprint Cup, on dispose de peu de puissance, ce qui signifie que le pilote fait la différence. Ce qui m’a beaucoup parlé dès l’instant où Bart a entamé les discussions au sujet de la Fiesta. Je viens de la Formule Ford aux Etats-Unis, mais il faut rouler au sein des meilleures équipes – traduisez disposer des plus gros budgets – pour pouvoir jouer un rôle en vue dans le peloton. En Fiesta Cup, chacun dispose des meilleures chances, un matériel identique, et il n’est pas nécessaire de donner la priorité au team le plus riche. L’expérience des personnes avec qui vous collaborez est bien plus importante.’’

Les lettres de noblesse d’Ellis ne manquent pas dans le milieu du karting, mais c’est néanmoins en Fiesta Cup qu’il a la nette impression d’apprendre les ficelles du métier.

“Avec cinq, six voitures dans un mouchoir de poche, il faut se battre chaque seconde, et ça, je trouve que c’est fantastique, sourit le jeune Américain. Et au plus fort de la bagarre dans le bon peloton, la moindre erreur est d’office pénalisante – la faible puissance sous le pied droit n’est guère utile pour se refaire – et cela fait perdre le contact avec le pilote qui précède, ou qui se trouvait dans votre sillage. Raison pour laquelle j’accorde beaucoup d’importance au bon déroulement des départs, et si cela permet, par l’inversion du Top 5 sur la grille de départ, de pointer à l’avant du peloton, il s’agit de conserver une totale concentration afin de tirer profit de cette position de départ idéale. C’est ainsi qu’à Spa-Francorchamps, je suis parvenu à rester à l’avant du peloton au moment d’aborder le fameux Raidillon !’’

Chez V-Max Racing Management, on est totalement conscient de l’importance de la Ford Fiesta Sprint Cup en termes de catégorie pour débutants. Avec la Mazda MX-5 Cup, la BMW M2 Cup et le Supercar Challenge, Dick van Elk et son équipe disposent d’une véritable ‘filière’ de qualité, et la Ford Fiesta Sprint Cup permet d’effectuer ses premiers pas avant de passer à des bolides plus rapides. Le tout dans le cadre d’événements aussi prestigieux que conviviaux, comme on a encore pu le constater récemment dans le cadre du Jack’s Racinf Day sur le TT Circuit Assen !