Tomas De Backer vise le titre belge en Ford Fiesta Sprint Cup !

Nous connaissons le nom d’un des grands favoris à la succession de Nathan Vanspringel au palmarès de la Ford Fiesta Sprint Cup. Il s’agit de Tomas De Backer. Philip Peerlings et les partenaires impliqués ont en effet donné leur accord pour l’engagement de la bien connue #97 du jeune Anversois de 24 ans, qui en sera à sa troisième saison dans la coupe de marque badgée Ford !

“Je pense pouvoir dire que je ne me suis jamais retrouvé dans une telle situation, sourit l’ambitieux Tomas. Grâce à nos résultats, nous sommes restés sous les feux de la rampe l’an dernier, ce qui a abouti à l’arrivée de nouveaux sponsors comme Sketchup3D, Cerno, ELRO Solutions, The Garden Mechanic, Börfh et WRS, qui rejoignent Race Winning Brands, ces derniers m’ayant déjà renouvelé leur confiance. En résulte le fait que je me retrouve dans un contexte parfait pour tout donner. Avec pour objectifs les victoires et, bien sûr, le titre belge ! Je ne remercierai jamais assez Philip Peerlings et Raf Sontrop, car Ford Peerlings a aussi solidement contribué à faire en sorte que l’encadrement soit optimal. Mon papa Eddy jouera encore un rôle en vue en tant que coach technique, tandis que plusieurs mécaniciens renforceront l’équipe.’’ 

Lors de sa deuxième saison (et la première intégralement sous la bannière Ford Peerlings), Tomas a remporté trois victoires, et l’ex-champion Junior est le seul Belge à avoir décroché trois succès absolus dans le cadre du Dutch Belgian Super Star ! Au classement final du championnat, le pilote de la #97 Ford Peerlings a cependant dû se contenter de la 3ème place derrière le champion Nathan Vanspringel et le vice-champion Milan De Laet.

“Un concours de circonstances m’a souvent empêché de concrétiser un résultat de choix, se souvient le jeune pilote en abordant cette saison faite de hauts et de bas. C’est ainsi que lors de la Course 1 des Openingsraces à Zandvoort, j’étais au commandement lorsque la Voiture de Sécurité a neutralisé l’épreuve, cette dernière envoyant une pierre dans le radiateur de la #97, avec une surchauffe moteur comme conséquence ! Lors de la Course 2, j’aurais dû partir de la 2ème place aux côtés de Herremans, mais les dégâts au moteur étant conséquents, j’ai été contraint au forfait. J’ai enfin pu prendre les commandes de la Fiesta initialement dévolue à Walter Cleynhens – tombé malade durant la nuit – mais comme je n’avais pas disputé les qualifications au volant de cette voiture, j’ai dû attaquer la Course 2 depuis l’arrière de la grille de départ, ce qui m’a contraint à une course-poursuite. Ensuite, il y a eu le rendez-vous dans le cadre du week-end Supercar Madness. Lors des essais libres, le moteur ne tournait pas rond, et on a décidé de ne pas le changer. Wim Coekelbergs avait acheté une voiture ex-Bas Koeten, et il s’est proposé de m’en céder le volant. J’ai décroché la pole position, ce qui m’a renvoyé à la 5ème place vu l’inversion du Top 5, et dans ma volonté de bien faire, j’ai loupé un point de freinage à la chicane, terminant ma course contre le rail de sécurité. Une grosse faute avec de sérieuses conséquences, car il était impossible de remettre l’auto en ordre en vue de la Course 2.’’    

Ces moins bons résultats ont eu pour conséquence qu’à la veille du Jack’s Racing Day, troisième meeting de la saison, Tomas se retrouvait au 6ème rang du championnat, à une distance certaine du leader Nathan Vanspringel et ses suivants immédiats. Et c’est précisément sur le TT Circuit Assen que la chance a tourné.

« Mon papa Eddy et les personnes de Ford Peerlings ont continué à chercher des solutions, et cette fois, tout s’est bien emboîté, l’auto a tourné comme une horloge et j’ai décroché un premier succès ‘absolu’ au classement belgo-néerlandais ! L’émotion était d’autant plus grande qu’en quittant le parc fermé, je suis tombé dans les bras de mon père…’’

En Ardenne, lors du week-end du Racing Festival, tout se passait de nouveau bien, et le bilan était juste parfait : pole position, et double victoire au général. De quoi faire de Tomas l’un des deux adversaires les plus sérieux du leader Nathan Vanspringel en vue des Finale Races sur le TT Circuit Assen.

“Le fait que j’ai une nouvelle fois pu jouer la victoire sur le TT Circuit Assen, et que je pouvais au moins revendiquer la deuxième place finale démontre que sans la malchance des premiers meetings, j’aurais constitué une sérieuse menace pour Nathan Vanspringel. Le package, notre manière de travailler, et les bons résultats enregistrés me renforcent dans l’idée que cette année, je veux absolument viser la plus haute marche du podium !’’

Tomas est présent depuis un certain temps dans le sport automobile belge. Après des débuts en 2009 à Antwerp Karting, il est resté six saisons durant actif dans les compétitions belgo-néerlandaises GK4 et IAME Benelux, ce qui lui a valu pas moins de cinq titres. Il est parvenu à se qualifier pour la compétition Red Bull/Karting Eupen, s’est retrouvé en finale du Volant Renault Clio Cup, et en 2015, il a loupé de peu la demi-finale dans le cadre du RACB National Team – TCR Benelux. Il a finalement pris la direction de la MX5 Cup néerlandaise, où l’ancien modèle de la petite nipponne est encore utilisé, et parallèlement à cela, il a bénéficié du soutien des Italiens de Haase Kart, contribuant au développement du châssis. Ces contacts et son expérience ont attiré l’attention du découvreur de talents Marc Goossens, ce qui s’est traduit par une offre de Belgium Racing, la structure de Patric Derdaele, afin de disputer la Ford Fiesta Sprint Cup ! 

« Ma préférence a toujours été aux coupes de marque, commente Tomas. Car dans de telles compétitions, ce n’est pas la puissance de la voiture qui joue le rôle le plus important, mais bien le pilote qui est en mesure de parfaitement régler son châssis, ce qui peut lui permettre de faire la différence. Je ne dis certainement pas non à une quatrième saison en Fiesta Cup, mais j’aimerais aussi essayer d’autres coupes de marque, comme la Mazda MX-5 Cup ou la BMW M2 Cup également organisées par les équipes de Dick van Elk ! Car il y a quelques chevaux en plus sous la pédale de droite, et le close racing reste de mise du premier au dernier mètre ! »