Wim Coekelbergs donne rendez-vous dans le Raidillon !

Dans l’ombre du leader du classement Tomas De Backer, Wim Coekelbergs redécouvre la dure réalité des courses de type Cup. Inconnu, il ne l’est certainement pas, s’étant déjà distingué en tant que pilote et responsable de team dans la coupe de marque Renault à l’échelon européen. Retrouver la compétition, voilà ce qui titillait Wim quand il a fait la connaissance sur la piste de la Ford Fiesta Sprint Cup.

Il y a exactement un an, le nom de Wim Coekelbergs apparaissait pour la première fois sur la liste des engagés de la Ford Fiesta Sprint Cup, mais les flots qui se déchaînèrent sur le circuit spadois avaient alors obligé l’organisateur Pierre Delettre à mettre un terme anticipé au meeting Spa Euro Race. Les débuts de Wim étaient donc postposés au week-end Supercar Madness à Zolder.

“Lors des entraînements, le moteur de Tomas (De Backer) ne tournait pas rond, et je n’avais absolument rien à perdre, raison pour laquelle je lui ai permis de monter en piste au volant de ma voiture, ex-Bas Koeten, et il m’a remercié en signant d’emblée la pole position. Vu l’inversion du Top 5, Tomas se retrouvait en 5ème place, et dans sa précipitation de remonter au classement, il s’est loupé au freinage de la chicane, percutant le mur de protection. Game over. Par la suite, nous avons été en mesure de réparer la voiture, mais lors du Truck Grand Prix, je suis parti en tonneau à la chicane, et cette fois, la caisse était trop endommagée. J’ai alors cherché une alternative, trouvée chez Johnny Van Zeebroeck sous la forme d’une voiture ex-EMG. Ce qui m’a permis de terminer la saison, avec une Finale sur le TT Circuit Assen conclue par une belle 5ème place, derrière Junior Planckaert, en guise de meilleur résultat !’’

Si Wim a confié sa voiture à Tomas De Backer, il faut en trouver l’origine dans la présence de papa Eddy De Backer, qui prend en charge la partie technique sur la voiture de Tomas, et qui est une vieille connaissance de Wim.

“Nous nous connaissons de la période de la Clio Cup, et lors d’un de mes nombreux contacts, j’ai entendu le nom de son fils Tomas, ce qui nous a d’emblée amenés à parler Ford Fiesta Sprint Cup. Eddy m’a proposé de venir tester la Fiesta à Francorchamps. Et j’ai trouvé cette petite voiture très plaisante, ce qui m’a donné l’idée de remettre le casque et me relancer en compétition !’’

Par le passé, Wim a disputé l’Eurocup Ménage Trophy avec sa propre structure Racing for Belgium, décrochant même le titre en 2005 avec Jan Heylen. Le team a aussi aligné une voiture en WTCC pour Miguel Freitas, et en tant que pilote, Wim a évolué en compagnie de Ron Marchal au volant d’une Aston Martin DBRS9 en FIA GT3 et en Belcar. Dans le cadre de la populaire Superleague Formula, en lien direct avec de prestigieuses équipes de football, via la formation Azerti Racing Team, il a notamment défendu les couleurs du RSC Anderlecht, décrochant même le titre en compagnie de Davide Rigon. Une deuxième consécration est encore tombée par la suite, via le Néerlandais Nigel Melker, en Formula Acceleration 1.  

“Il est exclu pour moi de remettre le couvert via un team à gérer. La Fiesta Sprint Cup, c’est avant tout du plaisir, puis seulement prendre moi-même le volant et tenter de faire ma place dans le peloton. J’ai toujours eu une préférence pour les courses de type sprint, et notamment les compétitions sous forme de Cup. La Fiesta Cup constitue pour moi une excellente occasion de me remettre dans le bain. D’un point de vue technique, je suis bien aidé par l’ingénieur Ron Schmitz, et je peux bien sûr toujours compter sur Eddy De Backer pour disposer des données nécessaires. A ce niveau, je considère Tomas comme la référence idéale, quand bien même il bénéficie d’un certain avantage au niveau du poids (rire) !’’

Avec l’inversion du Top 5, Wim, 5ème des entraînements, s’est retrouvé tout à l’avant de la grille de départ en vue de la Course 1 du Zolder Superprix.

“J’ai pris un envol parfait, en parvenant à conserver la meute derrière moi, mais au niveau de la chicane Jacky Ickx, il est apparu que mes pneus arrière n’étaient pas assez chauds, ce qui m’a envoyé totalement de travers et qui m’a coûté plusieurs places. Il m’était dès lors devenu impossible de jouer devant. C’est et cela reste mon objectif : me battre à l’avant du classement et faire ma place dans le peloton. Pour y parvenir, je dois encore évoluer. Je me réjouis dès lors de retrouver le circuit de Spa, qui a fortement évolué, et d’affronter le Raidillon – avec interdiction de visiter les bacs à graviers ! – afin de tenter de faire la différence.’’